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 Craziness

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Antoine McSteele

Antoine McSteele


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MessageSujet: Craziness   Craziness EmptyDim 29 Déc - 0:15

Après leur conversation par mail et le silence inquiétant de Stefanie, Antoine se prépare rapidement pour la rejoindre chez elle. Il porte un costume noir ainsi qu'une cravate grise, tenue qu'il porte généralement pour aller travailler. Il place sa veste et part le plus vite possible rejoindre sa douce. Arrivée devant chez elle, et l'audi garée, il se rend devant le seuil et toque. Son frère, Tony, ouvre la porte, les yeux équarquillés.

« Stefanie est là? »
« Non. »

Tony semble énervait, mais pas plus qu'Antoine en cet instant précis. Comment ça elle n'est pas ici? Où est-elle? Il bout de l'intérieur, et s'il pouvait, il frapperait ce connard de Tony, qui, maintenant, esquisse un sourire de vainqueur sur le visage.

« Où est-elle ?»
« Tu es son père pour me demander ça ? Non. Maintenant, dégage, si tu veux bien. »

Alors que Tony referme lentement la porte, Antoine la bloque avec son poing, pousse Tony et entre violement en se tenant proche du frère.

« Je vais pas me répéter. »
« Je ne veux pas d'une salope qui couche avec le premier venu chez moi, si tu veux le savoir. Elle est partie chez une amie. »

En rage, Antoine cogne Tony qui se trouve affalé au sol. D'où se permet-il d'insulter sa soeur de cette sorte? Merde! Il se sent mal, c'est de sa faute si Stefanie a été viré de chez son frère. Mais pourquoi lui a t-elle raconté qu'elle avait couché avec lui? Et puis, merde, qu'est-ce-que ça lui fout qu'elle couche? Elle est grande non? Après avoir frappé une seconde fois Tony, Antoine lui demande où cette amie se trouve. Tony lui dit rapidement et monsieur McSteele court rapidement jusqu'à son audi pour aller retrouver Stefanie. Elle n'a même plus où habiter. Ca met en rage Antoine qui roule comme un malade pour se retrouver devant l'appartement de l'amie, qui se nomme, d'ailleurs, Jessica. Il toque, et attend, tout en serrant les poings. Il a bien ammoché Tony mais il s'en moque, il le méritait, cet enflure qui se permet de juger Stefanie. Et là voilà, qui ouvre la porte, les yeux rouges et équarquillés.

« Je peux entrer ? »
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Steffie Johnson

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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyDim 29 Déc - 0:30

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Elle était rentrée dimanche matin, et Tony n'était pas là. Toute la journée, elle avait fait en sorte de l'éviter. Depuis le coup où elle ne l'avait pas prévenue pour sortir, ils ne s'adressaient plus la parole, ou bien que pour se crier dessus. Cette tension agassait au plus haut point Stefanie qui ne voulait qu'une chose, partir. Et lorsque Tony, dimanche soir, lui avait demandé ce qu'elle avait foutu samedi soir ne pas rentrer, celle-ci lui avait gueulé au visage qu'elle s'était envoyée en l'air avec Antoine. Fou de rage, Tony a prit une valise, l'a remplie de vêtements de Stefanie et lui a jeté devant la porte en lui ordonnant de partir d'ici et de ne plus jamais revenir. Se fut un terrible choque pour Stefanie, qui, en larme, avait du rejoindre une amie plus loin dans Boston. Une "amie" s'est plutôt vague. C'est en fait, sa cousine, Jessica. Une alcoolique droguée qui passe son temps au bistro du coin et qui vit dans une épave. Mais il valait mieux y aller que dormir dehors. L'idée de se rendre chez Antoine avait été une idée, mais elle l'avait rapidement effacée, par fierté, sûrement. Elle savait que si elle se rendait chez Jessica, elle ne la verrait que rarement puisque celle-ci est constamment dehors à se bourrer la gueule ou à fumer avec ses amis. Alors, dans cet appartement où il y est dur à vivre, Stefanie savait qu'elle ne dérangerait personne. Elle avait prit soin, avant de s'y rendre, d'acheter une bonne dizaine de bouteilles d'alcool fort. Aucune nourritur dans le frigo, elle allait devoir tenir le soir. Heureusement qu'elle travaillait la journée. Alors lundi quand Antoine lui demandit ce qu'il n'allait pas, celle-ci s'est mise à boire trois de ses bouteilles, seule. Elle n'a donc pas remarqué que son téléphone n'avait plus de batterie et n'a donc pas pu voir les deux mails d'Antoine. Trop bourrée pour être consciente qu'il pouvait s'inquiéter. Elle préférait broyer du noir. La journée avait été longue dans le bar où elle travaillait, elle avait subi des insultes et avait été dragué de force, comme d'habitude. Antoine lui manquait énormément, mais elle n'avait pas envie de le prévenir de sa situation, sacré fierté.

Elle se sert un verre de sa quatrième bouteille, le casque sur ses oreilles et les genoux repliés prêt de sa poitrine. Les larmes coulent sans qu'elle ne puisse s'en rendre compte. Et malgré la musique forte qui résonne dans son crâne, elle entend frapper à la porte. Elle manque de tomber deux fois avant d'ouvrir la porte et de le voir, Antoine, avec ses yeux gris qui pourraient en faire fondre plus d'une, et qui la dévisagent. Elle à la bouche ouverte et ne sait quoi dire. Comment sait-il qu'elle se trouve là? Pourquoi est-il aussi en colère? Et ses poings sont rouges, pourquoi? Alors lorsqu'il lui demande d'entrer, elle lui fait signe de la tête, sans pouvoir dire un mot. Elle referme la porte derrière lui, remet son casque sur les oreilles, comme pour se couper du monde et ignorer que l'homme qu'elle aime et à qui elle a donné sa virgnité découvre où Stefanie vit actuellement, dans un taudis. Elle retourne sur le canapé - qui est, lui aussi, dans un sale état - et se repositionne les genoux repliés. Le verre à la main, elle ferme les yeux et se secoue, lentement, bercée par la musique électronnique.

Elle  ré-ouvre les yeux lorsqu'elle sent qu'on lui ote le casque des oreilles. Antoine est là, assis à côté d'elle, avec cet air énervé.

« Tu n'as rien à faire ici Antoine, tu devrais partir » dit-elle tout en sentant les larmes couler à nouveau sur ses joues
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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyDim 16 Mar - 20:15

Le sentiment qu’il ressentait en la voyant dans un tel état était indescriptible. Elle semblait vulnérable et incroyablement triste. Alors qu’elle se balançait lentement sur le canapé, Antoine s’approcha d’elle et lui ôta le casque qu’elle avait remis sur les oreilles. « Tu n'as rien à faire ici Antoine, tu devrais partir ». Il avait envie de tout sauf de partir, de la laisser seule dans ce taudis. Il roula des yeux et prit place aux côtés de Stefanie. Et sans attendre il la prit dans ses bras. La tête de la belle demoiselle reposait sur son torse et il pouvait sentir tout le désespoir qu’elle ressentait.

« Ma place est avec toi Stefanie…Je suis au courant de ce qu’a fait ton frère. Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Pourquoi es-tu aussi têtue ? »

Il lui prit le menton et lui releva la tête pour pouvoir y plonger ses yeux bleus dans ceux de Stefanie qui étaient humides et rouges. Il prit une grande inspiration et se pencha pour lui voler un baiser. Ses belles lèvres roses étaient aussi humides. Il ne pouvait s’empêcher de ressentir l’envie de la protéger, de la câliner, parce qu’elle était beaucoup pour lui, même si elle semblait ne pas s’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyDim 16 Mar - 21:40



Le sentir prêt d’elle était le sentiment le plus réconfortant qu’elle avait ressenti depuis une éternité. Avec ses parents décédés et son frère distant et peu démonstratif, elle avait reçue peu de démonstration d’amour. Alors dés qu’elle en recevait, c’était une submersion d’émotion. Son cerveau bouillait à cause de tout l’alcool qu’elle avait ingurgité, et son cœur battait la chamade à cause d’Antoine. Elle ne savait que faire. Insister pour qu’il parte tout simplement parce qu’elle n’avait aucune envie qu’il la voit dans cet état ou laisser tomber et le garder auprès d’elle. Torture. Et lorsqu’il l’embrassa, elle ne put s’empêcher de laisser couler des larmes. La situation était tellement idiote. Elle se trouvait minable d’être dans l’état qu’elle était. Stef poussa un soupire et tenta de se relever après plusieurs tentatives sous l’œil attentif d’Antoine. Enfin debout, elle se mit face à lui, essuya les larmes sur ses joues et croisa les bras, les sourcils froncés.

« Comment ça ? Alors parce que je ne préviens pas monsieur c’est moi la fautive dans l’histoire ? Mon frère m’a viré, désolée de ne pas avoir voulue m’incruster chez toi. Antoine, je te rappelle qu’on se connait depuis, quoi… 2 semaines ? Même pas. Il n’y a rien à être têtue là-dedans, je suis rationnelle tout simplement et malgré tout je…je… »

Les larmes recoulaient, bordel. Elle avait horreur de la faiblesse et la voila qu’elle pleurait. Elle déposa ses mains sur son visage tout en suffocant. C’est lorsqu’elle sentit les bras d’Antoine autour d’elle qu’elle ôta ses mains et le regarda

« Je ne veux pas que tu partes, mais j’ai peur. Bordel. Toute ma vie j’ai été seule Antoine. Et…Je t’aime, voilà, je t’aime. Et j’ai peur et mon frère qui... Bordel de merde. »


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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyLun 17 Mar - 21:02


Il ne savait pas si c’était la journée qu’elle venait ou tout simplement l’alcool qui la rendait aussi hystérique. Elle semblait totalement perdue, en colère et pourtant toujours aussi jolie. Les larmes qui venaient de couler sur son visage lui rosissaient les joues, ainsi que ses yeux sombres qui le foudroyaient du regard. Il l’écoutait, attentivement, les bras croisés et une jambe croisée sur l’autre. Il ne pouvait détacher son regard sur elle. Il n’arrivait, tout de même, pas à faire redescendre sa colère. Il estimait qu’elle pouvait suffisamment lui faire confiance pour le contacter si besoin. Et ce n’était pas la place qui manquait chez lui. Perdu dans ses pensées à se demander pourquoi était-elle aussi bornée et idiote de vouloir vivre dans un tel taudis, il en fut sortie rapidement lorsqu’il l’entendit sangloter. Elle tentait de parler et voilà qu’elle lui disait les mots…Les mots qu’il n’avait jamais voulu entendre, qu’il n’aimait pas entendre et qu’il n’espérait pas entendre et qui pourtant lui avait retourné le cœur en cet instant-même. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration. Ses bras se crispaient alors qu’il tentait de garder son calme. Il se leva alors lentement et s’approcha vers Stefanie. Antoine vint poser ses mains sur les bras de la demoiselle avant de la ramener d’un geste violant à lui. Il la serrait fort jusqu’à ce qu’il se rende que, peut-être, elle n’arriverait plus à respirer. Il s’étonnait lui-même à apprécier les mots qu’il venait d’entendre et pourtant il savait que c’était l’alcool qui la faisait dire toutes ces conneries, réflexion qui le fit redescendre rapidement sur terre. Il la lâcha et fronça les sourcils.

« Tu ne veux pas que je parte, certes, mais je ne reste pas ici, alors tu me suis. Inutile de discuter Stefanie. »

Aussitôt dit, Antoine lui prit la main et l’emmena jusqu’à la sortie de l’immeuble. Il n’était guère de l’entraîner avec lui puisqu’elle tenait à peine debout. Il ne savait même pas si elle dormait en marchant ou pas. Arrivée devant sa voiture, il s’arrêta et se retourna, face à elle, avant de l’embrasser et lui murmurer à l’oreille

« Je t’aime Stefanie. »
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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyLun 17 Mar - 21:12



L’alcool qu’elle avait ingurgité dans la journée ne l’aidait pas à rester sur terre. Sa tête tournait, elle captait un mot sur dix sur ce qu’Antoine venait dire, ses paupières n’avaient jamais été aussi lourdes et l’envie de rendre n’avait jamais été puissante. Alors lorsqu’il lui prit le bras pour le sortir hors de ce taudis, elle ne s’en était même pas rendu compte. Les yeux clos, elle s’était laissée emporter par la tornade qu’était Antoine, son Antoine. Trop inconsciente pour être sur terre, elle arrivait tout de même à se demander pourquoi un tel homme pouvait s’intéresser à une femme telle qu’elle. Tellement improbable qu’elle en aurait rit deux mois auparavant. Elle rouvrit les yeux et se laissa emporter par le baiser que lui donnait Antoine. Néanmoins, elle était déjà à nouveau dans sa rêverie quand le jeune homme lui répondit à sa déclaration. Elle n’avait rien entendue et ne s’était même pas rendue compte qu’Antoine lui avait murmuré quelque chose.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux de nouveaux, elle était allongée dans un lit. La pièce lui rappelait vaguement quelque chose, elle lui était inconnue et pourtant elle s’y sentait bien. Elle ne savait pas si c’était le tableau de la plage face à elle qui faisait qu’elle se sentait réconfortée. Sa tête tournait toujours autant, elle se répétait sans cesse « Dors ! ». Inutile de préciser toutes les conneries à laquelle elle pensait toutes les secondes. Elle plissa les yeux en se rendant compte qu’il y avait une ombre au fond de la pièce. Elle se redressa sur le lit et rampa jusqu’au bout du lit pour aller tâter ce qui s’y trouvait. Un humain. Il lui fallait au moins une minute pour voir que c’était Antoine, un sourire du coin des lèvres qui était assis sur une chaise.

« Ca t’arrive souvent d’espionner comme ça ? Tu m’as fais une peur de chien…On est où ? Je me sens pas bien….Viens on danse Antoine, ou on dort, peut-être, ça serait bien »

Elle se mit à rire, sans savoir pourquoi. Peut-être parce qu’elle s’était rendue à moitié compte de la connerie qu’elle venait de sortir.

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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyLun 17 Mar - 21:51


Après avoir conduit avec une Stefanie affalée et endormie sur la plage arrière, il l’avait soigneusement déposé dans son lit. Il se sentait mieux dés lors qu’il avait su qu’elle n’allait pas passé la nuit dans l’immeuble où ils se trouvaient quelques minutes auparavant. Allégé du poids de la demoiselle, Antoine était parti sous la douche. Tout le long, il n’avait cessé de penser à ce qu’elle lui avait dit. Elle l’aimait. Et il avait seulement fallut qu’il entende ces mots pour qu’il se rende compte de ce qu’il ressentait pour elle. Et bien que ça ne faisait pas longtemps qu’ils se connaissaient, elle le rendait meilleur et elle lui égaillait ses journées. Il n’arrivait pas à ôter son visage et son sourire de sa tête. Et quand bien même il avait toujours considéré des femmes comme des objets, Stefanie était différente. Elle avait un passé qu’elle arrivait à assumer, elle était forte, et elle méritait bien mieux qu’un homme comme lui, et pourtant elle l’aimait. Il ne pouvait cesser de sourire tout le long de la douche. Rapidement sec, il enfila un tee-shirt gris ainsi qu’un jean bleu foncé et se rendit dans sa chambre, muni de son macbook, pour surveiller Stefanie et travailler, un minimum, assis sur une chaise. Il reposa son ordinateur lorsqu’il l’entendit remuer. Elle avait du dormir une bonne heure entre le trajet de la voiture et la douche. Il ne bougea pas et la laissa s’approcher de lui. Il ne pouvait s’empêcher de sourire en la voyant dans cet état. Il savait que demain il allait lui faire la morale puisque c’était inutile vu l’état dans lequel elle était en cet instant, alors il en profitait pour se marrer un peu. Elle rampait vers lui et il lui était difficile de ne pas rire de la situation.

« Je suis vexé que tu ne te souviennes pas de cette pièce. »

Il croisa les jambes et se pencha pour se trouver nez à nez avec elle. Ses yeux étaient toujours aussi rouges malgré l’heure de sommeil. Il lui vola un baiser et s’adossa contre le dossier de la chaise, les bras croisés.

« Tu devrais dormir, tu n’es pas en état de marcher, ni-même de danser »

Elle n’avait pas l’air convaincu, et pourtant elle retourna à sa place, en tapotant sur le lit avant de lui demander, gentiment, de la rejoindre à côté d’elle. Il se leva, alors, de son siège et se rendit vers son lit pour s’allonger à côté d’elle.
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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyLun 17 Mar - 22:11




Il avait raison, elle était totalement incapable de sortir du lit. Ramper jusqu’à Antoine lui avait demandé un effort surhumain alors inutile de se demander si elle pouvait danser ou non. Elle retourna à sa place, mais voulait toujours d’Antoine prêt d’elle. Sa présence la réconfortait, ce n’était donc pas le tableau qui lui avait crée ce sentiment. Elle tapota le lit et le regarda la rejoindre lentement à ses côtés. Dés lors qu’il fut allongé, elle alla se blottir contre lui en allant entremêler ses jambes avec celles d’Antoine. Les yeux clos, elle sentait les larmes monter, à nouveau. Elle ne savait pas si c’était dût au fait qu’il la perturbait énormément ou alors avec ce qu’elle avait vécue ce jour-là. Dans un élan d’alcoolémie, elle décida de se confesser ;

«  Tu sais…mon frère était tout pour moi. Quand mes parents sont décédés il a vraiment prit soin de moi. Je le voyais comme mon héro, mon père et ma mère à la fois. Et puis je ne sais pas. Tout a changé. Il a eu sa petite amie qui ne m’apprécie guère, j’ai eu un travail en tant que serveuse, chose qui ne lui a pas plu du tout. Quand il m’a viré de l’appartement, j’avais l’horrible impression d’avoir perdu la dernière personne de ma famille, comme si j’étais devenue orpheline. Je vais devoir me trouver un appartement, toute ma vie va changer maintenant. Et puis il y a toi…Tu sais… »

Elle prit une pause pour se déplacer. Elle se mit sur le ventre pour pouvoir le regarder. Il semblait perplexe, intrigué, flatté ?, à l’écoute.

« Comment peux tu désirer, vouloir, apprécier ou même t’intéresser à une personne comme moi ? J’embarque tout mon passé, et il me suit, comme un boulet. Tu débarques dans ma vie comme si tu venais de nulle part, tu me fais espérer pour plus, tu me donnes espoir. Je n’ai jamais mérité ça, et j’ai toujours cette méfiance en moi, à cause de ce boulet. »

Ses yeux lui piquaient, parce que pendant son discours quelques larmes coulaient et aussi parce qu’elle était exténuée. Elle bailla timidement et redéposa sa tête sur le torse d’Antoine en fermant les yeux. Le sommeil était là, venu de nulle part.

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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyMar 18 Mar - 20:10


Il avait les bras coincés derrière sa tête et ses yeux rivés sur Stefanie. L’alcool semblait la rendre bavarde. Si elle n’avait pas toute sa tête, lui l’avait, et il prenait soin d’écouter, de boire, chaque parole qu’elle disait. Si son physique l’avait incroyablement plu lors de leur première rencontre, il avait apprit à la connaître. Stefanie avait plus qu’un physique, elle était un ange. Il était impressionné par ce qu’elle dégageait, cette force qu’elle avait en elle malgré cette apparence fébrile, son mordant. Il appréciait tout de ce qu’il connaissait d’elle et en savoir plus sur son passé était tout ce qu’il attendait d’elle. Et voilà qu’elle parlait, enfin. Entendre son histoire et ce qu’elle ressentait ne faisait que renforcer les sentiments qu’il avait pour elle et confirmer la force qu’elle avait d’endurer tout cela. Il fronça les sourcils en entendant qu’elle se méfiait. Le temps fera que, n’est-ce-pas ? Mais à ce moment précis, il ne pouvait être plus heureux, à ces côtés. Il en était presque resté bouche bée puisqu’il n’arrivait pas à sortir un mot. Antoine regardait à présent le plafond, avant de reposer ses yeux sur elle et voir qu’elle dormait. Il se mit à sourire et se cala contre elle pour, à sortir, fermer les yeux et s’assoupir.

Le lendemain matin, Antoine s’était réveillé à l’aube. Après son footing et sa douche, il avait appelé son assistante pour la prévenir de son absence de la matinée. Il préférait attendre que Stefanie se réveille pour ensuite retourner au bureau, diriger ses affaires. Et c’est en prenant son petit déjeuné habituel servi avec grand soin par sa domestique qu’il l’a vu arrivé, fraichement douchée et en meilleur état que la veille. Il ne put s’empêcher de lui sortir, un sourire aux lèvres ;

« Je vois qu’on se souvient de mon appartement maintenant. Je voulais m’assurer que tu ailles bien avant d’aller travailler. Ca va ? »
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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyMar 18 Mar - 20:53




Le réveil avait été plutôt calme quand on savait tout ce qu’elle avait ingurgité la veille. A croire que l’environnement dans lequel elle avait dormi l’avait soigné de tous les maux de têtes ou de ventres qu’elle aurait du avoir en temps normal. Alors dés qu’elle prit connaissance de l’endroit où elle avait dormi, Stefanie se rendit dans la salle de bain pour se débarrasser de la crasse de la veille. Elle remit ses vêtements de la veille – ce qu’elle n’appréciait pas trop mais en sachant qu’elle n’avait pas le choix – et se rendit dans la pièce principale. Un sourire au coin des lèvres, elle appréciait la vue : Antoine. C’était vraiment l’homme le plus beau qu’elle avait vu de toute sa vie, et savoir qu’il s’intéressait à elle ne pouvait la rendre plus heureuse. Elle s’avança jusqu’à lui et sourit de plus belle après ce qu’il avait dit. Tout en s’installant sur la chaise à côté de lui, elle ajouta ;

« Tu parles de ton château ? Impossible de l’oublier. Et bien, mieux que je ne l’aurai espéré. »

Et avant même qu’elle puisse dire quoi que ce soit, la domestique s’approcha d’elle pour lui déposer une assiette composée de deux pancakes et d’œufs brouillés accompagnés d’un café au lait. Gênée et peu habituée, Stefanie la remercia à plusieurs reprises avant de lui dire qu’il ne fallait pas, qu’elle pouvait se le faire seule, qu’il était inutile de se fatiguer. Antoine, amusé, la fixait. Stefanie posa alors son regard sur lui, un sourcil arqué et la bouche pleine d’œufs. Elle était affamée et ce qu’elle venait de goûter était succulent, elle prit d’ailleurs la peine de le dire à la femme qui venait de la servir.

« Comment vas-tu-toi ? J’ai vraiment un gros trou noir par rapport à hier soir après la scène de l’appartement… »

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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyMer 19 Mar - 21:49


Bizarrement, Antoine ne fut pas étonné de savoir qu’elle ne souvenait de rien. Il regrettait qu’elle ne se souvienne pas de ses paroles à lui, mais aussi de ce qu’elle lui avait dit la veille, aussi bien le « je t’aime » que sa confession. Inutile de lui montrer ce qu’il ressentait à cet instant : la déception, il lui fit un sourire timide comme il savait si bien le faire. Il fut néanmoins rassuré de savoir qu’elle allait bien et qu’elle avait appétit en sachant que son estomac aurait du souffrir. Son petit déjeuné terminé, la domestique s’approcha de lui et lui ôta ses couverts sous le regard étonné de Stefanie. C’était sa vie, et elle était bien différente de la demoiselle, évidement. S’il allait travailler, il comptait bien à ce que Stefanie reste ici et ne retourne pas dans son taudis. Il s’essuya rapidement la bouche et se leva de sa chaise.

« Je vais devoir y aller. Je m’attends à te voir à mon retour évidement. Tu trouveras des vêtements de rechange dans ton dressing. Demandes à Anna de te faire visiter mon château. D’ailleurs, je préfère te prévenir maintenant mais vendredi je suis invité à un gala, voudrais-tu m’accompagner ? »

Il était déjà vêtu de sa tenue de travaille. Il portait un pantalon noir, une veste blanche ainsi qu’une veste noire. Une cravate grise venait compléter le tout. Antoine était du genre à soigner sa présentation quand il était question de fusion et d’acquisition.

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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyJeu 20 Mar - 19:52



Elle venait de se lever et voilà déjà qu’il partait. Elle aurait apprécié de rester plus longtemps avec lui, le questionner sur ce qu’elle avait pu dire ou faire la veille. Le sourire qu’il affichait ne disait rien de bon, au contraire, il semblait savoir trop de chose. Stefanie savait que dés lors qu’elle buvait un peu trop, elle racontait son passé, ce dont elle avait horreur. Néanmoins elle n’avait pas planifié sa soirée. Si elle avait su qu’Antoine débarquerait chez sa cousine, elle n’aurait probablement pas autant bu. La jeune femme acquiesça et se leva à son tour, le regard posé sur Antoine. Toujours chic, toujours aussi beau, à dévorer.

« Comment tu fais ? » dit-elle alors qu’Antoine la fixait interrogativement « Pour tout planifier comme ça. Le dressing, tout ça. Puis qui te dit que je vais rester ? Je dois aimer ce taudis, au fond. »

Elle s’avança vers lui, et, lorsqu’elle fut arrivée à sa hauteur, l’enlaça tendrement tout en l’embrassant. Stefanie ne savait même pas s’ils étaient ensemble ou pas. Elle savait, néanmoins, qu’elle ne voulait que lui, être avec lui. Ses sentiments la terrorisaient parce qu’elle n’avait jamais ressentie cela auparavant. Le baiser rompu, elle sourit.

« Je serai ravie de venir avec vous M. McSteele. »


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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness EmptyJeu 20 Mar - 19:58


Antoine fut agréablement étonné de voir Stefanie l’enlacer et l’embrasser. Il lui rendit son baiser tout en passant ses bras autour de sa nuque. Sa question le fit sourire. Avait-elle oublié qu’il était PDG et que donc il prévoyait tout à l’avance ? Pour éviter toute catastrophe ?

« On va dire que j’ai un don pour anticiper, et j’ai eu raison me semble t-il. » les sourcils légèrement froncés, il ajouta ensuite ; « Je tiens vraiment à ce que tu restes ici Stefanie, je suis sérieux quand je dis ça. »

Ses yeux gris foudroyaient ceux de Stefanie. Non, il était hors de question qu’elle remette les pieds dans cet endroit où elle risquait de mourir d’une infection juste en s’asseyant sur le sofa. Néanmoins ravi d’apprendre que Stefanie l’accompagnait au gala de vendredi soir, Antoine s’approcha d’elle pour lui voler un baiser et tourna les talons pour se diriger vers la porte d’entrée. Sa voiture ainsi que son chauffeur l’attendait au sous-sol de l’immeuble. Il ouvrit la porte, et, avant de partir, fit signe à Stefanie.
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MessageSujet: Re: Craziness   Craziness Empty

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